Des femmes, de la passion et de la santé
février 11, 2022
Femmes et filles de science de la Clinique Bon Pasteur partagent une même passion : aider les autres
Célébrée le 11 février de chaque année, la Journée internationale des femmes et filles de science souligne le rôle essentiel que ces dernières jouent dans la communauté scientifique. De plus en plus nombreuses, notamment dans le domaine de la médecine, elles portent leur vocation avec passion et ténacité. Portrait de quatre de nos femmes de science.
Nathalie Templin – chargée de la supervision de la maternité
Originaire de Rodrigues, Nathalie s’envole pour Maurice après ses études secondaires pour effectuer des études de sage-femme, un métier qui la passionne depuis le plus jeune âge. « J’ai toujours voulu aider les autres et assister les mères à mettre au monde », explique-t-elle. Séduite par les valeurs de la Clinique Bon Pasteur qu’elle surnomme affectueusement sa « deuxième famille », elle y débute le travail d’une vie en 1988. 34 ans plus tard, la passion est intacte. Si le métier d’accompagnement des mères avant et après l’accouchement est intense et fort en émotions, il est tout aussi gratifiant. « Notre travail principal est de soulager les mères. Une mise au monde peut être éprouvante, mais elle représente aussi beaucoup de bonheur. Ce sont cette joie et le sentiment du travail accompli qui nous permettent de rentrer chez nous, le sourire aux lèvres », continue-t-elle.
Heeroshna « Jane » Ramma – pharmacienne
Fille de préparatrice en pharmacie, Jane n’a pas longtemps hésité avant de décider de son choix de carrière. « J’ai toujours été attirée par la science et la technologie. Mon rêve était d’aider les gens en connaissant tous les médicaments et leurs effets », confie-t-elle. C’est en Inde qu’elle effectue sa licence de pharmacie avant de poursuivre un master en pharmacie clinique en Malaisie. De retour sur l’île, elle commence son stage de fin d’études à la Clinique Bon Pasteur avant de poursuivre dans différents endroits de l’île. En 2021, retour aux sources : Jane rejoint l’équipe de la pharmacie de la Clinique. « On ne s’ennuie pas ici, on apprend tous les jours », dit-elle. Distribution des traitements aux patients, suivi des vaccinations, commande des médicaments… Les journées ne se ressemblent pas ! Ce qu’elle préfère : le bon usage des médicaments. « J’aime guider les patients et les aider à comprendre les traitements », conclut-elle.
Dr Aurélie Boucherville – médecin
Aurélie a ressenti l’appel de la passion très jeune. « Mon grand-père était malade et je ne comprenais pas pourquoi les médecins ne pouvaient pas le guérir. Je n’ai jamais lâché l’affaire, ni fait autre chose », commence-t-elle. À 16 ans, elle tâte le terrain lors d’un stage de vacances à la Clinique Bon Pasteur et confirme très vite sa vocation. Elle s’envole alors pour la Chine, où elle apprend la médecine et le mandarin en simultané – un exploit ! Curieuse de nature, c’est le côté mystérieux de la science qui l’attire d’abord. « Nous devons sans cesse résoudre des énigmes et c’est ce challenge qui me passionne le plus », explique-t-elle. En 2018, elle pose ses valises à la Clinique où elle s’occupe aujourd’hui des urgences le matin et des patients en salle tout en assurant la garde le soir. « Même si le travail est parfois épuisant, le fait de rendre la santé et le sourire aux patients est ce qui me motive et qui me permet de rentrer heureuse chez moi », explique la Dr.
Noorina Chutoo – chargée de la supervision de la pharmacie
Comme ses comparses, Noorina a toujours ressenti ce besoin d’aider les autres, et notamment les personnes malades. Après des études de pharmacie à l’Université de Maurice, elle aiguise ses talents dans diverses pharmacies de l’île avant de rejoindre l’équipe de la Clinique Bon Pasteur en 2015. Pour elle, c’est le coup de cœur. « J’aime travailler à la Clinique car, à la différence d’une pharmacie normale, nous sommes toujours dans le feu de l’action. Nous sommes toujours en contact avec les équipes médicales ainsi que les patients », dit-elle. Aujourd’hui, Noorina n’a aucun regret quant à son choix de carrière. « Ce que j’aime par-dessus tout c’est de continuer chaque jour à me documenter et d’être à jour pour tout ce qui est science, médicaments et pathologies », continue-t-elle.
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