Imagerie pulmonaire à la Clinique : des outils de diagnostic précis et efficaces
novembre 8, 2022
Vos poumons font, au quotidien, un travail extraordinaire : celui d’apporter de l’oxygène dans le sang et d’évacuer le dioxyde de carbone produit par les cellules. Il arrive néanmoins qu’ils soient touchés par des affections, notamment liées au tabac. Direction le service de radiologie avec le Vishal Dhomun, chef technicien en radiologie, et Dr Deerpalsing, pneumologue à la Clinique Bon Pasteur.
« La première chose à faire lorsque l’on reçoit un patient qui présente des troubles pulmonaires est d’établir un historique précis des symptômes et des facteurs de risque, tels que le tabagisme, qui peuvent prédisposer à la maladie pulmonaire obstructive chronique ou le cancer des poumons », commence le Dr Deerpalsing. De nombreuses choses peuvent mener à demander des tests plus poussés : par exemple, si le patient a fumé depuis plus de 20 ans et s’il présente une toux chronique, un essoufflement, beaucoup de crachats hors infection, ou encore des douleurs pulmonaires. Il existe de nombreuses modalités d’investigation telles que les tests sanguins, la spirométrie et les tests radiologiques pour arriver à un diagnostic précis et à un plan de traitement.
Après avoir obtenu l’aval d’un pneumologue, c’est vers le département de radiologie que l’on se tourne pour obtenir pour obtenir une radiographie ou un scanner pour détecter des problèmes tels que l’emphysème, la bronchiectasie, la fibrose pulmonaire ou même les cancers du poumon. « La radiographie simple nous donne des informations basiques et peut déjà nous permettre de détecter une pathologie », dit le Dr Deerpalsing. « En revanche, pour avoir des informations plus poussées, comme pour la détection de grosseurs, on opte pour un CT-Scan, qui nous permet d’avoir des images en coupe en millimètres d’une excellente précision », poursuit Vishal.
Pour une radiographie, dont le déroulement ne dure pas même une minute, il n’y a pas de préparation particulière. Le CT-Scan peut, quant à lui, requérir quelques heures à jeun si l’examen comporte une injection de produit de contraste iodé pour rendre les éventuelles grosseurs encore plus visibles. « Tout dépend de ce que l’on cherche et de la condition du patient », souligne Vishal. Si la radiographie, qui utilise des rayons X sur une partie ciblée du corps, présente des risques négligeables, la tomodensitométrie est une technique plus invasive qui doit être utilisée avec parcimonie.
« Nous évitons au maximum, par exemple, d’effectuer des CT-Scans sur les jeunes et les femmes pour minimiser leur exposition aux radiations », dit le Dr. En effet, les femmes faisant l’objet de scans à répétition verraient leurs risques de développer un cancer, notamment du sein, augmenter au fil des examens. L’injection de produit de contraste iodé présente, quant à elle, un risque minime d’allergie. Pour éviter cela, les personnes présentant une allergie sévère à l’iode, aux fruits de mer ou à certains médicaments, devront éviter une telle injection, alors que les allergiques légers se verront administrer un corticostéroïde pour éviter tout effet indésirable. « La chose principale est de s’assurer que l’on fait le bon scan sur la bonne personne et au bon moment », conclut le Dr.
Pour plus d’informations sur les tests pratiqués à la Clinique, n’hésitez pas à contacter notre service de radiologie sur le 454 21 71.

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