Face à la Covid-19
décembre 20, 2021
La fin d’année aura été quelque peu mouvementée avec l’apparition, dès août, d’une véritable explosion de cas de Covid-19, laissant la population mauricienne entre incertitude et panique. Pour pallier cette situation, la Clinique Bon Pasteur, comme nombre d’hôpitaux et cliniques privées, a donc tout fait pour assurer à ses patients un espace sûr et sécurisé, où leur santé reste la priorité. Retour sur la situation avec le Dr Tadebois, directeur médical de la Clinique.
Alors que la Covid-19 balaye le territoire mauricien, les hôpitaux et cliniques s’activent pour continuer à assurer des traitements de haute qualité pour leurs patients, tout en leur offrant un espace sûr et continuellement aseptisé. À la Clinique Bon Pasteur, le serment d’Hippocrate est pris au sérieux. « Ici, notre mission première est d’accueillir toute personne et de lui procurer les soins nécessaires », explique le Dr Tadebois.
Si la Clinique se plie en quatre pour répondre à tous les besoins, elle possède cependant ses limites concernant le traitement des cas graves de Covid-19. « Les patients souffrant d’une forme grave de Covid-19 doivent impérativement être traités dans un Intensive Care Unit par des médecins compétents », explique le Dr. La Clinique n’ayant pas à disposition une telle structure, ces patients sont donc transférés vers d’autres centres pour obtenir les traitements les plus adaptés à leur condition. « C’est un peu la même chose que pour certains accidents vasculaires ou infarctus du myocarde, dépendant de certaines conditions : nous ne sommes pas équipés pour cela et préférons transférer ces patients pour leur assurer le meilleur traitement possible », poursuit le Dr.
Si la Clinique ne dispose pas des structures adéquates pour traiter les cas graves de Covid-19, elle a tout de même mis en place de nombreux protocoles pour empêcher la propagation du virus et assurer la sécurité de ses patients. Tout d’abord, avant toute admission, un test PCR est administré et si le patient se révèle positif à la Covid-19, il sera redirigé vers un centre de traitement plus adéquat. « Par contre, que l’on soit positif ou non à la Covid-19, nous nous devons tout de même de traiter tous les cas d’urgence », souligne le Dr Tadebois.
Au-delà du test, il y a toute une série de mesures qui sont appliquées dès l’arrivée du patient. Ces dernières concernent aussi les visiteurs, dont les visites aux personnes hospitalisées sont encore possibles. Prise de température, désinfection des mains, vérification du carnet de vaccination sont autant de remparts qui permettent de se protéger contre la propagation du virus. De plus, si les visites sont accordées, elles ne peuvent compter qu’une seule personne à la fois.
Même son de cloche pour les soignants qui sont soumis à de nombreuses mesures de sécurité telles que définies par le protocole du ministère de la Santé. Ce sont des règles d’hygiène qui ont été revues et renforcées à titre de prévention : par exemple, l’hygiène des mains, la vaccination du personnel, l’aseptisation des différents espaces ou encore l’utilisation d’équipements de protection individuelle. Ces mesures, qui sont scrupuleusement observées, font aussi l’objet d’une surveillance constante pour s’assurer de leur bonne mise en place.
Pour garantir un personnel sain et un risque de propagation moindre lors d’une intervention chirurgicale, les soignants, comme les patients concernés, sont testés. « Cela permet de protéger le patient qui subit l’opération, mais aussi tout le personnel soignant », dit le Dr Tadebois. Si l’une des personnes soignantes commence à afficher des symptômes suspects, elle sera donc testée et, en cas de résultat positif, devra s’isoler durant quelques jours pour ne pas contaminer son entourage.
Votre santé reste notre priorité. Pour plus d’informations sur les protocoles mis en place, n’hésitez pas à nous contacter sur le 401 95 00.
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