Les techniques d’imagerie du département de radiologie
novembre 12, 2021
Le domaine de radiologie de la Clinique Bon Pasteur regroupe de nombreuses techniques d’imagerie pour un diagnostic des plus pointus. Découvertes, pour la plupart, il y a plus de cent ans, ces techniques sont aujourd’hui devenues monnaie courante et s’effectuent dans la plus grande sécurité, sous l’œil expert des praticiens. Retour sur la question avec Vishal Dhomun, chef technicien en radiologie à la Clinique Bon Pasteur.
Selon Vishal Dhomun, la radiologie concerne les techniques et outils utilisés pour aider à diagnostiquer certaines maladies, notamment par le biais de rayons X. Parmi les nombreux outils permettant un diagnostic précis, la Clinique Bon Pasteur en comporte de nombreux, utilisés au quotidien.
« La radiographie, outil de base, utilise des rayons X concentrés sur une région du corps. Ces rayons, en traversant les tissus, permettront d’obtenir une image nette de la région observée », explique Vishal. Utilisée le plus souvent pour détecter une fracture ou encore la position des dents chez le dentiste, on l’utilise aussi pour suivre la progression des tumeurs. « La mammographie est elle aussi une technique d’imagerie qui implique une radiographie des seins pour détecter la présence d’anomalies », continue Vishal. La densitométrie, autre examen radiologique, permet de déterminer la densité osseuse et de dépister, par exemple, l’ostéoporose.
Le scanner est un appareil encore plus avancé qui utilise lui aussi des rayons X. « À la différence de la simple radiographie, le patient doit s’installer dans un appareil en forme de tube. L’appareil émet alors des rayons X qui tournent autour du patient afin de nous donner une image 3D encore plus nette », dit Vishal. Cette technique, plus pointue, permettrait même de détecter les plus petites fractures ! Les régions les plus scannées sont la tête, le thorax et l’abdomen, permettant d’y déceler la moindre trace de fracture, d’hémorragie, de tumeur ou d’autre anomalie. Pour plus de précision, il arrive qu’on propose au patient une injection de produit de contraste iodé pour rendre les éventuelles grosseurs encore plus visibles.
Le département de radiologie offre aussi d’autres techniques d’imagerie qui n’utilisent pas de rayons X. C’est le cas de l’échographie. Et si vous pensiez que celle-ci ne concernait que les examens gynécologiques, vous avez tort ! Utilisant les ultrasons pour obtenir une image, l’échographie s’applique à presque toutes les parties du corps (sauf, par exemple, les poumons ou les intestins car l’air qui y est contenu ne réfléchit pas les ultrasons). Il n’est ainsi pas rare que votre médecin traitant vous propose de faire une échographie des seins avant de vous diriger vers un outil radiologique. L’échographie Doppler permet, quant à elle, d’analyser les flux de sang dans les veines et artères pour y détecter la présence de caillots dans les veines ou d’artères bouchées.
Ces techniques d’imagerie ne nécessitent, pour la plupart, aucune préparation. Pour d’autres, comme pour l’abdomen, il y a un protocole à suivre à la lettre. Il vous sera conseillé, par exemple, d’être à jeun pour un examen de la vésicule biliaire. « Lorsque l’on mange, la vésicule biliaire se contracte, ce qui fait qu’on ne peut pas la voir correctement à l’examen. Il est donc conseillé de ne rien manger pendant 4 heures avant l’examen », indique Vishal. Même son de cloche pour la vessie : il est conseillé de boire beaucoup d’eau et d’éviter d’aller aux toilettes car on ne la verrait pas si elle était vide.
Si l’échographie ne comporte pas de risques pour la santé du patient, les radiations utilisées en radiologie doivent être utilisés avec parcimonie. « Si une personne fait de nombreux scanners dans un cours laps de temps, les risques d’avoir des effets néfastes sur le corps augmentent », explique Vishal. Les personnes travaillant en radiologie doivent en ce sens porter un dosimètre individuel pour surveiller leur exposition aux radiations. Un formulaire est aussi distribué aux patients avant chaque intervention pour expliquer les risques possibles. Une personne avec une allergie sévère à l’iode, aux fruits de mer ou à certains médicaments ne pourra, par exemple, pas faire d’injection de produit de contraste iodé sous peine d’avoir des réactions. Pour les allergiques légers, l’administration d’un corticostéroïde, la prednisone, avant le scanner permettra d’éviter les effets indésirables.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter notre service de radiologie au 454 21 71.
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