Journée Internationale des infirmiers 2021: Une vision pour les soins de demain

Nous avons célébré la Journée internationale des infirmières et des infirmiers. A l’ère où énormément d’emphase a été mise sur le rôle primordial des infirmiers durant la pandémie de la Covid-19, nous nous sommes intéressés à cette célébration. Lumière sur ses origines, de même que sur 2 infirmiers de la clinique Bon Pasteur à l’occasion de cette célébration honorant leur contribution au système de santé.

Le 12 mai : date à laquelle nous célébrons chaque année la Journée internationale des infirmières. Tradition oblige, cette journée a aussi été célébrée à la Clinique Bon Pasteur comme chaque année pour rendre hommage à nos infirmiers et infirmières.

Lancé en 1965 par le Conseil international des infirmières (CII), la date du 12 mai a été choisie pour commémorer la naissance de Florence Nightingale. Cette dernière, née en 1820, était une infirmière britannique, pionnière de la création de la première école d’infirmières à base scientifique à Londres. Elle est aussi connue pour sa contribution dans l’utilisation des statistiques dans le domaine de la santé.

Tout comme elle, de nombreux infirmières et infirmiers à travers le monde ont à cœur leur métier, et pour certains, cela se transmet de génération en génération, à l’instar de Michael Jerry Toussaint, infirmier à la Clinique Bon Pasteur. Ayant vu plusieurs membres de la famille dans le métier, cela l’a motivé à reprendre le flambeau. « J’avais ça dans l’âme, dans le sang. Ainsi, j’exerce ce métier depuis 15 ans maintenant ». Quant à Sheela Kamayah, Nursing Supervisor à la Clinique Bon Pasteur, elle a choisi ce métier avec le cœur : « J’aime aider les gens et apaiser leur souffrance, c’est ma vocation, et c’est pour cela que j’ai choisi ce métier que j’exerce depuis bientôt 20 ans ». Pour elle, «la Clinique Bon Pasteur m’a donné l’occasion de réaliser mon rêve ».

Selon la CII, « la pandémie a mis en lumière la pression énorme reposant sur nos infirmiers, tout en braquant les projecteurs sur leur incroyable dévouement et leur courage », et chaque infirmier peut avoir un regard différent sur cette pandémie. Pour M. Toussaint, il ne se sent pas vraiment exposé, et n’a pas vécu ce confinement avec un grand stress, même s’il travaillait durant cette période : « Vu que nous n’avons pas eu de cas de Covid à la clinique à ce stade, je n’ai pas senti que j’étais vraiment exposé ». Il a cependant senti que certains membres du public avaient peur de lui à cause de sa profession, bien que cela se comprenne dit-il, vu la situation dans le pays actuellement. Pour Mme. Kamayah cependant, elle a travaillé d’arrache-pied durant le confinement, tout en ayant la peur au ventre, non pas pour elle, mais plutôt peur de la possibilité de contaminer ses proches. « On a travaillé tous les jours, et certains ont même fait des shift de 24 heures » La particularité de ce deuxième confinement est qu’il y avait plus de patients à la clinique. Selon elle, lors du premier confinement, les patients avaient peur de venir en clinique, mais cette année, les patients étaient plus nombreux, et certains ont choisi des centres de santé comme la Clinique Bon Pasteur, où il n’y a pas eu de cas de Covid, pour recevoir leurs soins de santé.

Le thème de la Journée internationale des infirmières 2021 : La profession infirmière: une voix faite pour diriger, le sous-thème étant « Une vision pour les soins de demain ». Toujours selon la CII, « cette thématique porte sur les répercussions immédiates et à venir de la Covid-19 sur le système de santé et la profession infirmière : les infirmiers, qui forment la catégorie la plus nombreuse de personnels de santé, doivent pleinement prendre part à la planification des soins de santé de demain ». Mme. Kamayah pense que c’est une thématique intéressante, car il faut encourager les infirmières et infirmiers en ce sens. Quant à M. Toussaint, il dit le vivre pleinement déjà : « durant mes 15 années de service, ça été le cas. En tant qu’infirmier, nous sommes là 24/7 au chevet des patients »

Tout comme nos deux interlocuteurs, nombreux sont-ils à exercer ce métier à la clinique Bon Pasteur. N’hésitez donc pas à appeler la clinique au 401-9500 si vous avez un souci de santé, et si vous venez à la clinique, vous aurez l’occasion de voir ces infirmiers et infirmières en action. A ces hommes et ces femmes dévoués nuit et jour, nous leur souhaitons donc une bonne fête en cette occasion qui, rappelons-le, est une célébration des nobles actes accomplis par les infirmières et infirmiers pour la société !

Journée Mondiale de la santé : Pleins feux sur le personnel de la clinique !

Nous avons fêté cette semaine la journée mondiale de la santé. Belle occasion de rendre hommage aux personnes travaillant dans le domaine de la santé, spécialement en ces temps de crise sanitaire mondiale. Cependant, si les hommages sont fréquents envers le personnel médical, nous voulons aussi mettre en lumière aujourd’hui le personnel non médical, mais ô combien essentiel au bon fonctionnement de la clinique.

Vous êtes-vous déjà posé la question de ce qui attire les professionnels vers les métiers reliés au domaine de la santé ? Le salaire ou la sécurité d’emploi peut-être ? Pas du tout, à en croire certains membres du personnel de la Clinique Bon Pasteur qui sont quasiment tous unanimes. « C’est une vocation, qui peut seulement être vécue si nous aimons ce métier, et surtout, si nous aimons nous occuper des autres » nous dira Michael L’Eveillé, superviseur médical à la Clinique Bon Pasteur. Thierry Fanchette, IT Manager à la clinique, abonde dans le même sens «C’est vraiment une vocation, quitte à être amené à prendre des risques, notamment en cette période de Covid. Il faut aimer ce que nous venons faire ». Même son de cloche pour Frédéric Jean-Louis, Accounts Clerk à la Clinique : «Pour moi, c’est comme travailler dans le domaine humanitaire. J’ai travaillé plusieurs années dans une ONG avant de m’engager auprès de la Clinique Bon Pasteur »
Patricia Ducray, Debt collector à la Clinique,va même plus loin. Pour elle, il ne s’agit pas seulement de travailler dans le domaine de la santé, mais spécifiquement à la Clinique Bon Pasteur : « C’est une clinique familiale, et nous sommes très proches les uns des autres ». Elle pense d’ailleurs tous les jours à ses collègues qui s’exposent en se rendant à la Clinique : «La direction de la Clinique permet à certains d’entre nous de faire du télétravail ». Frédéric Jean-Louis est aussi reconnaissant à la clinique de permettre cela : « Certains d’entre nous aidons nos collègues à distance à faire avancer le travail ».
A travers leur longue expérience au sein de la Clinique Bon Pasteur, nos interlocuteurs ont eu l’occasion de vivre des expériences très fortes. Pour Patricia Ducray, la peine associée à la mort d’un patient est toujours dure, mais elle est aussi submergée de bonheur lorsqu’il y a de nouvelles naissances à la Clinique. Michael L’Eveillé lui, puise toujours son énergie dans le sourire d’un patient lorsque celui-ci quitte l’établissement, bien qu’ayant été admis dans un état semi-comateux 2 jours auparavant.
Ce qui interpelle, c’est la collaboration entre collègues. Ainsi, bien souvent, ils s’entraident les uns les autres, faisant face à de nombreux défis, développant ainsi d’autres compétences. Thierry Fanchette, au-delà de ses responsabilités informatiques, aide aussi à la comptabilité, notamment pour le payroll. Il essaie aussi, en tant que superviseur, de porter un soutien psychologique à ses collègues en ces temps de crise sanitaire, pour montrer que la direction est là pour le staff. Quant à Michael L’Eveillé, il répond aujourd’hui à un nouveau besoin : celui de réconforter les patients de la Clinique qui se présentent à l’établissement avec non seulement un besoin clinique, mais aussi une angoisse liée au risque de s’exposer à la Covid. Il sent ainsi qu’en ce moment, il est plus actif en soutien moral aux patients par rapport à cette nouvelle crainte. Et la situation la plus particulière en matière de défis est sans doute le jour où Fréderic Jean-Louis a délaissé ses registres comptables pour soutenir ses collègues qui procédaient à un accouchement dans un véhicule dans le parking de la clinique, le nourrisson étant sans doute très pressé à voir le jour !
Mais la plus belle phrase d’un de nos interlocuteurs, la plus belle synthèse et conclusion à cette incursion dans les métiers liés à la santé nous vient de Michael L’Eveillé : « A travers ce métier, nous venons nous occuper des gens, et au-delà de toute considération, le humantouch est la chose la plus importante », en lien avec les valeurs mêmes de la Clinique Bon Pasteur !

Journée mondiale des secrétaires : Parole à Francine Fanchette

La journée mondiale des adjoint(e)s administratif(ve)s et secrétaires est fêtée depuis 70 ans aux Etats Unis. Historiquement, cette fête a été célébrée à partir des années 50 à cause d’une pénurie de personnel administratif qualifié à l’époque de l’après-guerre, et dans le but de reconnaître la contribution des secrétaires à l’économie et attirer la main d’œuvre vers ce domaine. Occasion rêvée de donner la parole à Francine Fanchette, ayant 26 ans d’expérience à la Clinique Bon Pasteur dans ce domaine.

Responsable d’accueil depuis 2020 à la clinique, Francine Fanchette y a gravi les échelons graduellement depuis 1995 où elle a débuté en tant que réceptionniste. Depuis, elle a persévéré et a étudié pour devenir, au fil des années, secrétaire puis Responsable d’Accueil. Son succès, elle le doit d’une part à sa persévérance, de même qu’au management de la Clinique qui l’a toujours encouragée à se parfaire, notamment en suivant les cours nécessaires. Mais depuis toute petite déjà, elle savait que la profession l’intéressait, et elle a suivi des cours de dactylo à l’âge de …13 ans. Apres avoir pris de l’emploi à la Clinique Bon Pasteur, elle complète un management en secrétariat, grâce au soutien de la Clinique.

Concrètement, quelle est la responsabilité de la Responsable d’Accueil à la Clinique Bon Pasteur aujourd’hui ? «Mon rôle est de m’assurer que tous les médecins peuvent avoir une salle et un créneau horaire, dans le but de faire tourner les consultations à la Clinique. Les médecins passent par moi en vue d’avoir une salle pour recevoir leurs patients. J’agis aussi un peu comme un pont entre les médecins et la direction de la Clinique. De plus, je travaille avec l’équipe de la réception, en étant à l’écoute des membres de l’équipe, en les motivant, et trouvant ensemble des solutions aux problèmes. » Francine Fanchette siège aussi sur un panel pour monter les dossiers médicaux pour l’immigration pour le consulat canadien.

En 26 ans de carrière, elle a été témoin de bien des changements à la Clinique Bon Pasteur, surtout à l’ère de la technologie, lorsque les dossiers ont commencé à être informatisés, changement auquel elle était farouchement opposée à l’époque. Cependant, aujourd’hui, elle trouve que c’est une très bonne chose que tous les rendez-vous médicaux se gèrent sur un système en ligne, car le travail en est grandement facilité.

Et quel est le secret pour trouver la motivation pour aller au travail depuis toutes ces années, et spécialement en ces temps de Covid ? « Je suis quelqu’une de très joviale, et j’ai toujours eu l’habitude de trouver le meilleur dans les pires situations ». La Responsable d’Accueil puise sa motivation dans cette devise, d’autant plus qu’il est extrêmement important de pouvoir garder le moral et aller travailler à l’ère de la Covid. « Il faut motiver l’équipe, car d’autres personnes ont besoin de nous, et c’est notre métier ! »

Et le mot de la fin ? « J’aime mon travail à la Clinique, et je connais cet établissement comme ma poche. Comme le dit l’adage, « être aussi vieux que les meubles », mais ma collaboration avec la Clinique Bon Pasteur est plus vieille que beaucoup de meubles que nous avons maintenant à la Clinique » nous dira-t-elle avec beaucoup d’humour !

Si vous devez prendre rendez-vous à la Clinique Bon Pasteur, n’hésitez pas à appeler au 401-9500, et vous aurez de grandes chances de la croiser, et elle se fera un plaisir de vous accueillir avec son humilité et son humour contagieux !

Le RozarMedicalLaboratory Centre : Les bilans médicaux à la pointe de la technologie au sein de la Clinique Bon Pasteur

Nous nous penchons ce mois-ci sur certains aspects du laboratoire rattaché à la Clinique Bon Pasteur, le RozarMedicalLaboratory Centre. Etabli au sein de la Clinique Bon Pasteur depuis plus de 20 ans, le laboratoire est en mesure de faire pratiquement toutes les analyses médicales requises.

Nous nous sommes entretenus avec José Rozar, directeur du laboratoire pour en savoir un peu plus, car nous savons que nos patients se posent souvent des questions sur les bilans médicaux.

Dans quelles circonstances devons-nous donc faire un bilan médical ?
Au RozarMedicalLaboratory Centre, on vous recommande de voir d’abord votre médecin traitant qui sera mieux placé pour vous conseiller sur les bilans ciblés à faire en fonction de votre état général de santé. Aussi, si vous êtes suivi par un spécialiste pour une maladie spécifique, ce dernier saura quand et pourquoi vous canaliser vers le laboratoire pour des tests spécifiques. Il n’est donc pas conseillé de s’y rendre sans avoir vu votre médecin au préalable.

Et que peut donc révéler un bilan sanguin ?
« Tout et rien » s’exclame José Rozar. On peut en effet déceler une anémie, ou une maladie qui date de votre naissance, ou alors le bilan peut établir que vous êtes en parfaite santé. « Ce que nous voyons le plus souvent chez nous sont le diabète, l’anémie chez certaines femmes, ou encore des cas d’hypercholestérolémie» Cependant, il est bon de préciser qu’un bilan sanguin ne révèle pas forcément tout type d’anomalie. Un cancer du cerveau ou une mycose par exemple ne seront pas forcément décelés à travers un bilan sanguin.

Complémentarité laborantin – médecin traitant
« Les analyses ne marchent pas seules » nous rappelle José Rozar. « C’est le rôle du médecin qui vous a référé d’interpréter ces résultats pour vous». En effet, le médecin a une vue d’ensemble de votre historique médical, et même parfois de celui de votre famille. Ce sera donc au médecin traitant d’interpréter ces résultats, de vous les expliquer, et de vous prescrire tout traitement qui pourrait être nécessaire suite à ce bilan médical. « Il est important qu’un technicien de laboratoire ne prenne pas le rôle du médecin, et interprète ces résultats pour le patient ».

Quand faire un bilan sanguin ?
Si vous êtes déjà suivi pour une pathologie existante connue, il y a parfois des analyses régulières à faire. Autrement, il est généralement recommandé de faire un bilan sanguin une fois l’an à partir de 35 ans.

Donc, si vous avez l’impression que vous souffrez d’une maladie ou que vous voulez faire un bilan général, inutile de vous ruer au laboratoire. Prenez plutôt rendez-vous avec votre médecin traitant d’abord. Vous vous rendrez ensuite au laboratoire pour un bilan, où vous rencontrerez José Rozar et son équipe pour les bilans requis.
Les rendez-vous pour les visites médicales ou pour un bilan au laboratoire au sein de la Clinique Bon Pasteur peuvent être pris au 401 9500.